La mer rouge et la Brenne

Cet étang doit son nom au seigneur du Bouchet, Aimery Sénébaud, qui s’était rendu en Terre Sainte à la septième croisade au cours de laquelle il avait été retenu prisonnier près de la Mer Rouge dont la forme allongée était identique à celle de son étang.

Avec ses 160 ha, il s’agit du plus grand étang de la Brenne, aujourd’hui privé. Il faut environ 1 mois pour le vider. On peut alors pêcher chaque année au mois de novembre, entre 15 à 20 tonnes de poissons, essentiellement des carpes, des brochets, des tanches et des gardons.

Vous pourrez le longer sur 800 m grâce au chemin communal. Sur une presqu’île se dessinant au sud, cachée par un mur d’arbres, la petite chapelle Notre-Dame-de-la-Mer-Rouge où se déroule chaque en août un pèlerinage.

Les étangs de la Brenne ont été construits, pour la plupart d’entre eux, par les moines des abbayes de Saint-Cyran et de Meobec au Moyen-Âge afin d’y pratiquer l’élevage du poisson.

Actuellement, on dénombre presque 3 000 étangs d’une superficie variant de moins d’un hectare jusqu’à plus de 150 hectares comme celle de la Mer Rouge. Les étangs sont la principale ressource de la Brenne grâce à leur pêche et à la chasse au gibier d’eau.

La Brenne n’est pas une région de culture car l’épaisseur de la terre y est insuffisante à cause de la présence du grès. Les rendements des cultures, notamment céréalières, sont faibles.

L’élevage extensif est très présent avec les vaches charolaises ou bretonnes, et les moutons.

Découvrir le château du Bouchet en Brenne